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Dans cet article nous vous parlerons d'Hiroki san et de nos thés fumés japanese lapsang
Une association entré thés et épices pour apprécier des matières brutes dans toute leur splendeur.
GUIZHOU-China
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Mais c’est pendant la fameuse dynastie TANG (618-907) que le thé prend un véritable essor en Chine : ils commencèrent à le faire bouillir, et le grand raffinement propre à cette dynastie dans tous les domaines mènera à une consommation beaucoup plus codifiée et, surtout, beaucoup plus populaire. Toutes les couches de la population commencent alors à consommer du thé, que ce soit mélangé à des épices ou sous forme de soupe (car on mangeait encore les feuilles de théier). Lu Yu (733-804), un moine bouddhiste, poète, saltimbanque et acteur malgré un fort bégaiement, fut le premier à réellement codifier l’usage du thé, et il consacra la majeure partie de son existence à l’art du thé. Il expliquera dans son fameux traité « CHA YU » les étapes essentielles de la préparation, de la conservation mais aussi bien sûr la consommation du thé, notamment de cette fameuse décoction appelée « soupe ». Il fut également à l’origine, contre son gré, des premiers impôts sur le thé : ayant fait parvenir à TAIZONG un excellent thé du Zheijiang, ce dernier réclama par la suite que les paysans lui livrent chaque année 30 kgs de ce thé qu’il avait particulièrement apprécié ! C’est également Lu Yu qui inventa la « lune de thé », une galette de thé compressé, et il fut à l’origine des classifications premières sur la qualité du thé (un thé au parfum délicat est appelé « chia », un thé moins parfumé au goût amer et fort sera appelé « ch’uan », et le thé amer et fort en dégustation mais doux dans la gorge sera appelé « cha »). De nos jours, le thé bouilli est encore consommé par certaines populations notamment du Tibet ou du Népal sous la forme de ce que l’on appelle aujourd’hui le « thé au beurre salé ».
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