Dans cet article nous vous parlerons d'Hiroki san et de nos thés fumés japanese lapsang
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Dans cet article nous vous parlerons d'Hiroki san et de nos thés fumés japanese lapsang
Une association entré thés et épices pour apprécier des matières brutes dans toute leur splendeur.
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Venu tardivement au thé, au début du XX° siècle, le Kenya a mis peu de temps à se tailler une place de choix, cette denrée constituant avec le café une source de devises conséquente. Dans la foulée de l’indépendance, en 1963, les Kenyans vont créer la KTDA (Kenya Tea Development Association) afin de favoriser son développement, principalement sous la forme d’aides aux 20 000 planteurs. Voir notre sélection du Kenya Aujourd’hui, fort de ses 275 000 exploitants travaillant sur 150 000 hectares (une centaine de producteurs se partagent les deux tiers à eux seuls), le Kenya peut se vanter d’être depuis 10 ans le premier ou deuxième exportateur mondial selon les années, et le troisième producteur derrière l’Inde et la Chine, avec plus de 300 000 tonnes par an. La majorité des thés sont des CTC, avec une présence de pointes dorées qui assurent une tasse dense et charnue. La part de thé vert est faible, environ 10%, tandis que celle du thé noir orthodoxe, à feuilles entières, est infime : 1% de la production environ, mais des plantations comme Marynin produisent des thés intéressants, denses et ronds. Elles se trouvent toutes à l’ouest du pays, entre le mont Kenya et le lac Victoria. Elles s’épanouissent sur les hauts plateaux ou à flanc de montagne, de 1500 à 2500 mètres d’altitude.
L’un des premiers à avoir fait pousser du thé, tout d’abord dans le très connu jardin de Kwazulu, dès 1877. C’est d’ailleurs toujours dans ce jardin que sont produits les meilleurs thés du pays. Le pays consomme la plupart de sa production (environ 12 000 tonnes), seul le jardin de Kwazulu exporte ses productions. Voir notre sélection d'Afrique du Sud
Malgré la faible quantité produite sur place, il est intéressant de noter que le pays fut le précurseur de la culture du thé en Afrique, initiée par les allemands depuis 1884. Le climat idéal du sud-ouest s’y prêtait particulièrement, notamment au pied du Mont Cameroun, dont les Low Grown (comme pour les thés de Ceylan) sont destinés principalement au CTV vendus sur le marché local. A la frontière du Nigéria, les jardins de Djuttitsa et N’du produisent des thés orthodoxe de belle facture, à plus de 2000 mètres d’altitude.
Ce sont encore une fois les allemands qui ont implanté des jardins en Tanzanie, suite au succès des plantations camerounaise, dans les années 1900. Les principales plantations se trouvent au nord du pays, dans les montagnes d’Usambara, sur fond de Kilimandjaro. Les 2/3 des productions (environ 28 000 tonnes, principalement des CTC) sont réservées à l’exportation.
Deuxième producteur africain derrière le Kenya (40 000 tonnes annuelles), le Malawi bénéficie de conditions climatiques idéales. Les anglais importèrent les premiers pieds, et c’est près de la ville de Nkhata Bay que l’on trouve les jardins les plus célèbres du pays : Bloomfield, Lujeri, Chombe. La majorité de la production (CTC) est destinée à l’export.
Le Rwanda et le Burundi, très affectés par la guerre, produisent également du thé mais en quantités infimes. Le Rwanda cultive un thé d’altitude remarquable, le second donne des thés de qualité honorable aux saveurs boisées assez marquées. L’Île Maurice produit beaucoup de thés de piètre qualité, fannings et CTC. Citons également le Zimbabwe, le Mozambique, l’Ouganda, l’Ethiopie et le Zaïre.
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